Singapour, vendredi 14 octobre (J+60)

Publié le par journaldebordmadeinsingapour

Depuis 3 jours je me bats avec mon Iphone pour réussir à l’utiliser pour ce qu’il est, à savoir un smart phone, et dans smart phone il y a smart. Mon objectif est clair : réussir à utiliser ma 3G autrement qu’en wifi c’est-à-dire très concrètement pouvoir utiliser mes multiples applications « vie quotidienne à Singapour » (commander un taxi, connaitre l’heure d’arrivée du prochain bus, relever mes messages, et même recevoir des appels gratos – car ici il n’y a pas que celui qui appelle qui paye) et tout ça ailleurs que dans mon salon. Et là, ma plus grande alliée est Ade. Elle m’a fait tout un cours hier matin sur le système des cartes pré-payées que les gens comme moi (i.e. les expats débutants) utilisent.

A priori au début c’est simple : on change la carte SIM et hop on se voit attribuer un numéro local et un quota de minutes. Mais en vrai c’est l’engrenage qui commence : pour un tas de fonctions basiques (comme la 3G en dehors du salon) il faut faire un « top-up ». Premier challenge, trouver ce que veut dire « top-up » qui ne figure dans aucun logiciel de traduction… En gros pour résumer (je n’ai encore que la version théorique), on achète des cartes complémentaires pour autant de minutes et de fonctions complémentaires ; cartes qui ne valent pas la valeur qu’elles affichent (vous achetez 128$ au prix de 28$...), c’est simple non ? Et quand en plus la vendeuse du 7/11 est moins calée qu’Ade en cartes pré-payées et qu’elle vous soutient qu’il faut changer d’opérateur pour avoir la 3G (et donc de carte SIM, de numéro etc), ben vous retournez dans votre salon utiliser votre wifi pour commander votre taxi (en vous disant que ça en fait des ondes tout ça) et vous courrez jusqu’au bus quand votre téléphone vous indique qu’il arrive dans 6 minutes (essais répétés : 4 minutes c’est vraiment trop court, et 5 très frustrant car on voit l’arrière du bus repartir quand on atteint le coin du condo).

La fracture numérique elle n’est pas toujours dans le sens qu’on croit…

 

Seul truc qui me sauve, Ade m’a demandé qui est le gars en photo partout en ce moment sur l’ordi, entre Google et Facebook. Comme quoi on peut être une top pro de l’iphone et n’avoir aucune idée de qui est Steve Jobs…

 

Sinon, vie de tous les jours :

Martin se diversifie bien, tendance compotes plutôt que brocoli ;

Mathilou dit « see you guys ! » à ses copains en quittant la crèche le vendredi ;

Chacha a attaqué le roller et surtout mercredi la danse classique puisque le cours de musique est tombé à l’eau faute du nombre suffisant de candidats motivés (en gros il y avait nous… et nous). Programme du weekend, aller chercher tutu bleu et chaussons de danse de l’autre côté de la ville. Ce truc m’enchante ; je vais insister pour l’alternative Kung Fu dans le quartier…

Arnaud bosse samedi soir de minuit à 4h du mat’ pour un test grandeur réelle de son logiciel de métro.

Et moi j’applique mon programme initial : dej régulier avec ma copine Anne , découverte de la ville (rappelez-moi de vous parler de Slim Lim Square), et surtout je progresse en chinois, lentement mais sûrement (je peux ainsi vous raconter que je suis française, que j’ai 35 ans, que je vis à Singapour et que surtout surtout j’aime le fried rice). J’ai aussi attaqué la rédaction de mon CV en anglais bien consciente que ce n’est pas tout le temps passé sur Linkedin ces dernières semaines qui me donnera un boulot tout cru comme ça.

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