Singapour, mardi 26 octobre 2011 (J+71)

Publié le par journaldebordmadeinsingapour

On réclame le journal (merci pour mom ego !) mais pas grand-chose de nouveau dans notre petite vie qui roule. 305$ de pédiatre (l’addition diminue de qq dizaines de dollars, espérons que cela dure) valent bien le ok de mettre désormais notre Martin à la piscine. L’équipement est en cours d’acquisition.

Pour cela j’ai une fois de plus passé ma matinée à monter et descendre Orchard Road et ses 536841 magasins, pratiquant ainsi le sport national : le shopping. Tout au plaisir de constater que nous ne sommes pas encore en novembre et que ce matin une dizaine de pakis en salopettes jaunes installaient les décos de Noël sur Orchard. Et dire qu’on n’a même pas encore fini de décorer la maison pour Halloween ce week-end…

 

Arnaud attaque ce soir l’escalade au Lycée Français avec l’instit’ de Charlotte. Des détails baudriesques dans le prochain épisode.

 

Sinon j’ai attaqué sérieusement les annonces de jobs, passé un entretien avec un chasseur de tête au coeur du quartier d’affaires (belle vue sur le Marina Bay Sands), joué le jeu de la française motivée (new life, new job, Good Morning Asia !), mis en branle mon réseau ou ce qui y ressemble. Et surtout essayé de chercher de la motivation. On n’en dira pas plus. A suivre…

 

Et sinon pour faire suite à mon Skype avec Marie, voici le passage culturel avec la retranscription d’un extrait de mes cours de chinois. Chaque cours se finit en effet par l’explication d’un idiome chinois, un

cheng yu , c’est-à-dire un ensemble de 4 caractères associés qui racontent une histoire issue de la mythologie ou de l’histoire plurimillénaire de la Chine.

Un exemple concret :

yan er dao lin  signifie littéralement « se mettre quelque chose dans les oreilles pour voler une cloche » - yan=plug in, er=ear, dao=steal, lin=famous (et non pas cloche…)… Hum Hum… Ceci renvoyant à l’histoire fameuse de cet homme qui, voulant casser une cloche en métal précieux pour la voler en douce, s’est bouché les oreilles avec du coton pensant étouffer ainsi le bruit de son marteau. Et qui finalement s’est évidemment fait arrêter par les villageois.

Bref, la chose se traduit donc par « avoir un comportement arrogant et un peu fou en même temps, qui le dessert lui-même au profit des autres». Mais peut qualifier une entreprise, un pays, mais pas une personne en tant que telle. Et grammaticalement ne s’utilise pas après

shi =être.

La semaine prochaine, je vous raconterai l’histoire de l’homme qui attendait qu’un lapin s’assomme à son arbre. Voilà, vous comprenez mieux pourquoi après ça je rentre en taxi à la maison…

 

Ps : Merci Caroline pour le très bon plan « couche de piscine réutilisable », achetées ce matin même pour monkeys 2+3, et qui vont permettre de mettre fin à notre consommation exponentielle de Little Swimmers (lesquelles impliquaient la traversée de la ville pour refaire les stocks bi mensuellement).

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