Singapour, vendredi 28 octobre 2011 (J+74) - bis

Publié le par journaldebordmadeinsingapour

Encadré culture qui n’a rien à voir avec la choucroute…

Ade a un copain Gurkha dont elle parle souvent. Du coup je suis allée gratter de ce côté pour découvrir ce que faisaient autant de Népalais sur l’ile de Singapour…

Le contingent des Gurkhas, est en effet constitué uniquement de soldats népalais intégrés à la police singapourienne et qui en constituent même l’élite des forces anti-terroristes (je vous parlerai un jour de la menace terroriste ici, cauchemar ou réalité).

Le Gurkha Corp a été créé en 1949 à l’indépendance de l’île, sur un héritage britannique. Il y a toujours eu en effet un corps de Népalais dans l’armée britannique et ceux-ci sont restés en fonction dans la fédération malaise pour combattre alors la menace communiste. Puis pour intervenir dans les émeutes qui opposèrent Malais et Chinois et conduisirent la Malaisie à expulser Singapour de sa fédération. Ce côté impartial dans une société multi-ethnique est aujourd’hui encore ce qui fait une de leurs raisons d’être à Singapour.

Le contingent est basé sur le Mount Vernont au nord de l’île où il vit en vase clos, avec une très faible intégration à la population locale. Interdits de mariages avec des Singapouriennes, ils sont priés de rentrer dans leur pays à la fin de leur service où la plupart retournent à la vie paysanne.

Pour l’anecdote, un des emblèmes du Gurkha Corp est leur chapeau à la forme caractéristique.

Recherches approfondies, je découvre qu’il existe actuellement justement toute une polémique sur la présence de ces forces étrangères intégrées à la police locale, considérées par certains opposants politiques comme des mercenaires qui coûtent surtout cher au pays et ne sont pas de vraies garanties de sécurité.  C’est toujours intéressant quand on gratte la croûte, surtout à Singapour…

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