Singapour, lundi 9 janvier (J+147)

Virée du samedi à Chinatown pour voir l'événement de nos propres yeux et c’était horrible !

Pressés comme des dragons en boite dans Pagoda Street, le cœur bien nommé du quartier chinois. Entre les étalages de bonbons, de gâteaux, les dragons de papier géants, les gars qui hurlent des promos en mandarin, et les 4 526 879 autres personnes qui ont eu la même idée que nous en ce samedi soir, c’était un peu l’horreur… Et pas moyen de trouver une table dans les hawker centers du quartier, ces stands dans la rue ou l’on peut diner de fried rice sous les étoiles.

Chinese New Year, on le fera au supermarché du quartier ou ils ont aussi leur danse du lion qui porte bonheur ; ou si on est très courageux, on ira à l’immense parade du 23 janvier mais sans les monkeys pour sûr.

Et puis la pluie a repris, nous qui jubilions de voir enfin la mousson s’achever.

Depuis quelques jours, nous expérimentons aussi l’éloignement dans une dimension particulière : être loin de ceux qu’on aime quand ils vont mal, quand ils sont tristes. On se sent un peu inutiles, un peu cons derrière son écran d’ordinateur… Alors on raconte les futilités de la vie…