Singapour, jeudi 8 septembre (J+25)
J'aime ma maid. Avec un gros pouce comme sur Facebook. Elle est gentille, patiente, attentive avec les enfants, câline avec les 3, elle nettoie tout, cuisine comme une perle, ferai même mon lit si je ne dépêchais pas de le faire le matin en me levant (comme quoi le dicton a raison). J'en arrive à prier pour que cela dure et qu'il n'y ait pas de loup (je prie sur ma terrasse car nous avons créé un autel au dieu lapin dans notre arrière-cour, à l'abri des regards des voisins, pour faire comme tout le monde ici qui a son micro-temple et son encens devant sa porte)*(et comme dit Charlotte « y'a pas de loup à Singapour, ils auraient trop chaud avec leurs poils » - exactement).
Julia, elle est en train de te rédiger les recettes des trucs de malade qu'elle nous cuisine. Ca arrive... Va juste falloir que je t'envoie les poissons exotiques en Fedex.
Du coup, je reçois chez moi mes nouvelles copines de Singapour : « non, non, n'amène rien, Ade nous fait un crabe... un boeuf au poivre noir... »
Rentrée à la crèche de mon Mathilou (épisode spécial pour Christine et Valérie !) ce jour.
Tout va bien, seule petite occidentale dans cette crèche d'une cinquantaine d'enfants. Pas la seule à avoir encore des couches, mais la seule à avoir doudou et tétine ! On prend ses marques petit à petit, une heure ce matin, deux demain (noodles au tofu au menu, bonne chance !!!), puis seulement 8h/13h en septembre. On verra après la suite...
Le clou de la journée : le super uniforme ! Si j'avais su que Mathilde serait habillée en Barbalala toute la journée, je n'aurais pas visité 6 crèches pour rien...